Concertation sur l’apprentissage

Concertation sur l’apprentissage Le 10 novembre 2017, une concertation sur l’apprentissage a été mise en place par les ministres de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur et du travail. Une thématique attendue, pour laquelle une première réunion a été tenue à cette date avec diverses chambres consulaires, organisations syndicale et patronales, ainsi que les régions. En effet, la mise en place du comité social et économique ne sera pas le seul changement de l’année 2018.

Quand se terminera la concertation ?

Le but du lancement de la discussion sur l’apprentissage est d’en permettre son développement et enlever tout ce qui peut actuellement gêner pour que cela se réaliser. Aucun objectif chiffré ne sera donné par le gouvernement. L’aboutissement de cette concertation lancée le 10 novembre est prévue pour le 25 janvier 2018. A cette date sera présenté un rapport de synthèse. Celui-ci servira de base pour le projet de loi qui sera ensuite conçu pour mi-avril de la même année. Muriel Pénicaud, actuelle Ministre du Travail explique que la concertation sur l’apprentissage cherche à aboutir à « un système à la fois réactif, transparent pour les jeunes et les familles et responsabilisant pour les entreprises ».

Les objectifs de cette concertation

Les ministres parlent d’une véritable « transformation de l’apprentissage ». Il n’y aura pas de réforme en tant que telle. Mais l’offre d’apprentissage proposée va chercher à mieux s’adapter aux besoins réels du monde du travail actuel afin de directement répondre aux besoins des entreprises. Il s’agit donc d’un véritable enjeu économique et social.

Les modalités relatives aux offres d’apprentissage seront également revisitées. En effet, Muriel Pénicaud souhaite que la mission du tuteur soit revalorisée et que d’autres points comme la rémunération et le statut des apprentis, la taxe d’apprentissage et les aides proposées aux entreprises, mais aussi les conditions prévues dans les contrats soient revisités. Le but de ces changements est que les entreprises soient davantage à même de proposer des contrats d’apprentissage aux futurs apprentis.

Dernier objectif : se diriger vers un système davantage transparent. Cela signifierait que les débouchés possibles en termes d’emploi et les possibilités de qualification seront plus clairs pour les apprentis, ce qui leur permettra de faire un choix plus juste tout en ayant conscience de leur avenir.

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